De nouveaux sommets pour la basse vision : 3 étapes que VOUS pouvez suivre pour relever les défis posés par la malvoyance

Vous voulez connaître une triste vérité? Environ 5,7 % des adultes canadiens souffrent de déficience visuelle. En réalité, nombre de ces patients ne pourront pas accéder aux équipements simples qui pourraient répondre à leurs besoins visuels et leur changer la vie.

Pourquoi? Parce que lors de leur formation, les optométristes et les opticiens apprennent à recourir aux lunettes pour corriger les problèmes de vision.

Mais que se passe-t-il lorsque des lunettes ne suffisent pas à corriger l’acuité visuelle d’un patient? Ce dernier souffre alors de basse vision.

Comme vous pouvez l’imaginer, ces personnes ont la vie difficile, car leur déficience visuelle les empêche de participer à leurs activités favorites. Elles ne peuvent pas conduire, lire, regarder la télévision, tricoter, cuisiner, jouer au pachisi ou même simplement admirer le beau visage de leurs petits-enfants.

basse vision

Et ce n’est pas tout. Pendant qu’on y est, voici une autre triste vérité : de nombreux opticiens pensent, à tort, qu’ils ne sont pas qualifiés pour venir en aide aux patients atteints de basse vision, et que le traitement de ces patients revient aux médecins et à d’autres spécialistes de la vue.

Tout cela est faux, et je vais vous le démontrer dans cet article.

Bon, je vous ai assez donné de quoi vous apitoyer. Passons maintenant aux bonnes nouvelles. Qu’y a-t-il de positif dans le scénario que je vous ai présenté?

Vous.

Oui, vous. La bonne nouvelle, c’est vous. En tant qu’opticien, vous possédez déjà les connaissances et les compétences nécessaires pour venir en aide aux patients atteints de basse vision et améliorer leur qualité de vie. Vous avez simplement besoin du procédé adapté qui les aidera à surmonter les défis posés par la basse vision.

Le procédé pour la basse vision : 3 étapes pour aider vos patients dès maintenant

La bonne nouvelle pour les patients atteints de basse vision, c’est que vous avez lu jusqu’ici – ce qui signifie que vous êtes désireux de leur venir en aide. Vous assurez!

 À mon (pas si) humble avis, le prérequis le plus important pour entreprendre cette démarche est le suivant : il faut se soucier de leur bien-être. Une personne qui se soucie du bien-être de ses patients sera plus susceptible de chercher sans relâche les meilleures solutions pour répondre à leurs besoins.

basse vision venn

Alors, félicitations : vous avez déjà surmonté le principal obstacle à la prise en charge des patients atteints de basse vision.

Voyons maintenant les étapes à suivre pour transformer votre empathie en actions et obtenir des résultats concrets.

Étape 1 : Procéder à la bonne évaluation

Cela va sans dire, mais je vais le dire quand même : vous ne pourrez pas résoudre un problème sans en connaître l’étendue. Cela signifie que vous devez procéder à une évaluation pertinente de l’acuité visuelle du patient avant de déterminer quels seraient les équipements les mieux adaptés à ses besoins.

Vous vous souvenez du centre de ressources dont je vous ai parlé? Nous y avons réuni tout ce dont vous avez besoin pour évaluer la vision de vos patients et trouver la solution la mieux adaptée à leurs besoins. Continuez de lire pour accéder au lien (vous pouvez tricher et y aller directement, mais vous passeriez à côté d’informations précieuses).

Étape 2 : Déterminer les objectifs du patient

D’accord, vous connaissez l’acuité visuelle de matante Simone, mais savez-vous ce qu’elle compte faire une fois sa vision améliorée? Veut-elle conduire, observer les oiseaux, tricoter un sofa pour son chat (apparemment, ça se fait) ou se pâmer devant des rediffusions de Dr Phil?

En vous renseignant sur les activités de la vie quotidienne (AVQ) dont vos patients souhaitent profiter au mieux, vous pourrez déterminer quels seront les équipements les mieux adaptés à leurs besoins.

Étape 3 : Choisir les bons équipements

Une fois l’acuité visuelle et les objectifs de votre patient connus, vous pourrez choisir les équipements les mieux adaptés à leurs besoins.

Les facteurs à prendre en compte sont entre autres : le type de tâche effectuée (vision de près ou de loin), le type d’équipement nécessaire (à main ou mains libres), la possible nécessité d’un meilleur éclairage, et le type de teinte nécessaire pour améliorer la vue.

Notre site vous propose d’excellentes ressources pour vous aider à choisir les équipements les mieux adaptés à vos patients.

Venez nous rendre visite

J’espère que cet article vous aura fourni quelques bonnes pistes. On passe maintenant à la partie où je me fais colporteur... mais je ne vais pas vous parler de n’importe quels produits, puisqu’ils vous permettront d’améliorer la qualité de vie de vos patients.

Et puis, nous ne sommes pas une société ordinaire. Nous estimons qu’il est plus important d’aider les gens à trouver la meilleure solution que de dilapider la pension de papi René pour des produits de mauvaise qualité (un indice : Amazon).

Nous vous avons donc rendu les recherches du meilleur équipement pour vos patients d’une facilité déconcertante. Comment?

Je suis ravi que vous me le demandiez.

Tout d’abord, notre centre de ressources contient des graphiques à imprimer pour vous aider à mesurer l’acuité visuelle de loin et de près, des calculatrices pour vous aider à déterminer le grossissement nécessaire, mais aussi des conseils sur les équipements. Et c’est GRATUIT.

Nous avons aussi classé notre gamme de produits par puissance, type, luminosité, degré d’éblouissement et trousses d’évaluation pour vous permettre de choisir le meilleur équipement pour vous et vos patients en toute simplicité.

Accédez à notre centre de ressources ici : TechOpticsResources.com ou n’hésitez pas à nous faire signe si vous avez une question.

(Sérieusement, je pourrais parler d’optique pendant des heures. Rejoignez-moi. S’il vous plaît.)

Sources: https://www.canadianjournalofophthalmology.ca/article/S0008-4182 (17) 31135-3/fulltext